En tant que bureau d’études et développeur de projets éoliens, nous avons identifié l’intérêt de la zone compatible pour le développement éolien à Acigné en 2015.
Le fait qu’il existe cette zone potentielle à Acigné signifie que nous pouvons y conduire des études exploratoires afin de définir un projet de parc éolien.
Nous avons avancé dans notre analyse de la zone d’implantation potentielle, nous abordons une phase de préparation du dossier de demande d’autorisation pour implanter 3 éoliennes.
Depuis 2015, nous avons conduit les démarches suivantes :
Avant de voir produire les éoliennes il est nécessaire de procéder à plusieurs étapes :
Ce calendrier est donné à titre indicatif (les dates sont données : « au plus tôt… ») et pourront être ajustées.
Nous conduisons notre démarche à Acigné dans la concertation, avant notre demande d’autorisation.
Nous sommes conscients que l’implantation d’éoliennes peut générer de nombreuses questions aussi ce site internet et la concertation sont mis en place pour apporter les réponses les plus approfondies aux demandes qui nous sont formulées. Cette phase de concertation est intervenue en amont de la définition de notre projet, pour créer un espace de dialogue ouvert avant que ne soient définis les détails de ce projet, et avant que n’ait été engagée la demande d’autorisation pour les éoliennes. Un groupe de travail de concertation a été mis en place à partir de septembre 2016 et jusqu’à avril 2018. Toute personne en ayant manifesté l’intérêt a été invitée à participer, notamment au sein des riverains de la zone d’étude et les associations locales. Une trentaine de personnes en moyenne a suivi l’ensemble des 8 réunions de travail qui font toutes l’objet d’un compte-rendu détaillé consultable par tous sur notre page Actualités.
Si vous souhaitez nous contacter pour toute question ou remarque n’hésitez pas à utiliser notre formulaire ici.
Energiequelle souhaite également que les citoyens ou habitants puissent être impliqués financièrement, dans des conditions permettant l’accès très large du plus grand nombre.
Avec une première démarche participative, les citoyens ont pu manifester leur intérêt pour la dimension participative du parc éolien d’Acigné. Il sera possible d’envisager un portage citoyen de la mise en œuvre du parc éolien aux côtés des collectivités et organismes intéressés, cela a notamment fait l’objet de discussion au cours de la concertation et particulièrement en conclusion de la réunion du 11 avril 2018.
Le développement d’un parc éolien est une démarche qui consiste à étudier, par étapes, les paramètres techniques, environnementaux, sociétaux et économiques du projet.
Ces éléments permettent finalement de décider du nombre et de l’emplacement de chaque éolienne ainsi que de ses caractéristiques. Le parc éolien qui résulte de ces étapes fait la synthèse de tous les enjeux identifiés.
Zone d’implantation potentielle (à plus de 500 mètres de toute habitation)
Conformément à la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, les éoliennes doivent être éloignées d’au moins 500 mètres de toute construction à usage d’habitation, y compris l’habitat isolé. La représentation des zones compatibles sur une carte (zones colorées) permet de définir les zones d’études.
Ce sont les résultats des études qui permettent de définir le nombre d’éoliennes qu’il est possible d’implanter et les emplacements qui sont envisagés l’intérieur des zones colorées sur cette carte.
Pour aborder l’implantation d’éoliennes il est nécessaire de très bien connaître la faune et la flore présente sur le site. En effet toute activité humaine, y compris l’éolien, entre en interaction avec la faune et la flore. L’enjeu, pour notre société artificialisée, est donc de veiller à ne pas remettre en question une espèce par l’impact d’une activité en un lieu donné.
Un principe fondamental a été établi à cet effet, il s’agit d’appliquer aux conséquences dommageables d’un projet sur l’environnement et la santé la séquence « éviter, réduire, compenser ».
La faune et la flore locales sont inventoriées, sur site, par des experts, selon des méthodes normées, au cours d’un cycle biologique complet, soit une année entière. Nous conduisons ces études en amont dans le but de guider le choix de l’implantation des éoliennes vers les espaces où les enjeux environnementaux sont moindres.
Le code de l’environnement prévoit que soient détaillées les mesures envisagées par le maître d’ouvrage ou le pétitionnaire pour éviter, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet sur l’environnement et la santé» (article R.122-3). Pour en savoir plus, visitez le site du Ministère.
Espace de la zone d’implantation potentielle où les enjeux environnementaux permettent l’implantation d’éoliennes
Les zones humides sont des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau. La végétation y est dominée par des plantes hygrophiles (qui aiment l’eau). Les zones humides peuvent abriter des espèces protégées et sont elles-mêmes protégées par le code de l’environnement : une règlementation stricte s’y applique. Afin de caractériser en détail la présence de celles-ci nous recourons à des études spécifiques de la faune et de la flore et à des sondages pédologiques ponctuels (prélèvement de carottes du sol) pour connaître l’indice d’humidité réel des sols.
Nous avons abordé en détail la méthode d’étude de la faune et de la flore et les résultats de l’état initial avec l’intervention des experts du bureau d’études AEPE Ginkgo notamment au cours de 2 réunions de concertation : le 1er mars 2017 (méthodologie) et le 25 octobre 2017 (résultats de l’état initial).
Espace de la zone d’implantation potentielle où les enjeux environnementaux et les conditions d’accès au foncier permettent l’implantation d’éoliennes
Energiequelle souhaite que les propriétaires et exploitants agricoles contribuent à la conception du projet. Nous sommes donc en relation avec eux depuis le début de la démarche.
La signature d’engagements fonciers réciproques favorise une meilleure flexibilité pour concevoir le projet : plus nous disposons de surfaces, plus nous pouvons rendre harmonieuse l’implantation des éoliennes avec les activités du territoire.
Nous appelons à un comportement respectueux vis à vis des propriétaires et exploitants de terres dans la zone concernée, tous intéressés et attentifs à la qualité du cadre de vie.
Espace d’implantation des 3 éoliennes (en vert) sur la zone d’implantation potentielle
Compte-tenu de tous les paramètres pris en compte dans la conception du projet, nous proposons l’implantation de 3 éoliennes selon la carte ci-avant.
Ces éoliennes pourront produire chaque année 25 GWh (GigaWattsHeures) à partir du vent, soit l’équivalent de la consommation électrique de l’ensemble de la population d’Acigné (6 000 habitants).
Pour comprendre l’impact paysager de l’implantation d’éoliennes, il est nécessaire de conduire en amont une étude paysagère. Celle–ci est réalisée par un expert paysager du bureau d’études AEPE-Gingko selon un cahier des charges établi à partir de directives qui portent sur les périmètres rapproché et éloigné, et sur une analyse documentaire et une analyse sur le terrain par le paysagiste. Plus les éoliennes sont élevées en hauteur, plus l’aire d’étude est large, pour prendre en compte la visibilité de celles-ci. L’impact paysager d’un parc éolien est aussi représenté par des photomontages (représentation de l’implantation des éoliennes à l’échelle sur des photographies normées du paysage).
Nous serons donc en mesure de représenter visuellement sur des photos la vue sur les éoliennes depuis les points de vue remarquables sur le territoire d’Acigné et des communes voisines : hameaux, centres bourgs, points de vue, voies d’accès et tout lieu remarquable ou pertinent. Ces photos permettront de savoir depuis de nombreux points :
Nous avons réalisé plusieurs photomontages depuis les hameaux proches et nous présentons cette première série de photomontages sur la page dédiée : le projet en images.
Nous avons conduit des mesures acoustiques pour qualifier avec précision l’environnement sonore actuel et établir un « état initial » sonore. Cette mesure permet de calculer l’émergence sonore qu’il pourra y avoir avec l’activité cumulée des éoliennes en fonction. Il s’agit là de s’assurer que le niveau sonore de l’activité des éoliennes sera inférieur aux normes applicables de jour comme de nuit en toute habitation autour du parc éolien.
Lorsque le parc éolien sera en service, de nouvelles mesures seront effectuées pour vérifier la conformité aux réglementations et, le cas échéant, des bridages d’éoliennes pourront être rendus obligatoires. Nous avons abordé le sujet acoustique en détail le 8 décembre 2016 (méthodologie) et le 11 avril 2018 (résultats). Visitez également la Foire Aux Questions pour d’autres informations sur les mesures acoustiques.
L’armée, l’aviation civile ou certains outils de télécommunication imposent parfois des restrictions dans certains espaces, nécessitant des restrictions ou autorisations spécifiques sur les constructions en hauteur. De même l’implantation d’éoliennes doit être compatible avec les règles urbanistiques issues du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Nous étudions tous ces paramètres en détail pour concevoir un parc éolien conforme aux règlementations applicables.
Pour valoriser la ressource du vent, il faut pouvoir connaître les régimes de vent (vitesse, direction, etc.) et les variations journalières et saisonnières. L’implantation d’un mât de mesure est donc conseillée, sur une période d’au moins une année. Nous n’avons pas encore planifié la mise en place d’un mât de mesure.
Pour favoriser le fonctionnement optimal des éoliennes, il faut pouvoir les implanter face aux vents dominants. C’est ainsi que la production peut être optimisée, en respectant en outre des distances entre chaque éolienne pour éviter les turbulences.
L’électricité que produit une éolienne doit pouvoir être distribuée aux consommateurs, ce qui implique un accès au réseau. Il existe plusieurs « postes sources » de Enedis, qui permettent de connecter une production électrique importante comme celle d’un parc éolien. La faisabilité technique du raccordement à l’un de ces postes sera obligatoirement sous-terraine et sera étudiée avec RTE et Enedis selon une procédure établie pour l’injection d’électricité dans le réseau public, après autorisation du parc éolien par les services de l’Etat.